Je travaille en restauration-conservation de sculptures en bois polychromé après cinq ans d’étude à L’ENSAV-La Cambre (Bruxelles) et un an de spécialisation à L’IRPA (Institut Royal du Patrimoine Artistique, Bruxelles).

Je suis indépendante mais j’ai aussi travaillé à mi-temps pendant environ 25 ans à l’IRPA, dont 11 à la tête de
l’atelier de restauration de sculptures.

Je travaille dans mon atelier, les églises, musées etc…parfois sur des objets très petits, à l’aide d’un microscope, parfois sur de très hauts échafaudages.

J’ai également enseigné à l’IRPA, à La Cambre, au SRAL de Maastricht et dans diverses formations continues des restaurateurs en France.

Nous travaillons en équipe pour les gros chantiers et avons à notre disponibilité des laboratoires qui nous  fournissent des datation du bois (dendrochronologie ou carbone 14), des images sous microscope des couches de polychromies (voir photos), des analyses des pigments et liants anciens, des radiographies et l’aide des historiens de l’art: tout cela nous permet une approche globale pour comprendre l’histoire d’un objet et orienter le traitement de restaurations.

Nos armes préférées sont: l’anoxie (déprivation d’oxygène pour détruire les insectes xylophages), l’injection de consolidant pour solidifier le bois vermoulu, les études de polychromies sous microscope binoculaires, les mini scalpels pour beaucoup d’usage et un millier de pinceaux pour la retouche en fin de traitement.

Notre étique conduit à n’utiliser que des matériaux stables et réversibles, en général très différents de ceux d’origine: pourquoi? Une restauration doit toujours être détectable et réversible sans endommager la sculpture.

Je travaille également dans les bâtiments historiques pour déterminer les différents décors au fil du temps

Membre de : Association professionnelle des restaurateurs d’oeuvres d’art (APROA-BRK), ICCOM, Blue Shield, AEROA