Marco Montina, luthier specialising in guitars & plucked musical instruments
‘When I was a child I dreamed of being an inventor and today I invent, design and make guitars, concentrating all the knowledge that comes from my passions (…) I love to design and make new instruments, I always like to have something new in mind and build it. ’
Marco Montina, a young 24-year-old luthier, is the owner of Montina Guitars, a workshop where, in addition to shaping made-to-measure guitars, he repairs, restores and customises different types of musical instruments.
Passionate about music, photography and bicycles, he has been building electric guitars in his garage and bicycles in his spare time since he was a teenager. His goal was to one day be able to apply his knowledge and experience on bicycles, furniture and skis to the world of violin making. So, after graduating from the Civica Scuola di Liuteria in Milan, he opened his workshop in Udine.
During an interview, Marco explained to us the main stages of the instrument-making process, emphasising the importance of design, the choice of types of wood that favour good resonance (spruce, cedar, rosewood, ebony, etc.) and finally, the importance of the instrument’s final set-up.
‘When choosing wood, three parameters must be taken into account for sound wave propagation: the weight of the material, the density and the longitudinal transverse stiffness of the material. It is very important to have a low weight with a high stiffness and a very low density.’
Marco points out that the wood used in violin making requires certification in order to be exported abroad because it is wood of protected origin: ‘Customers require certification in case the instrument has to go abroad.’ Talking about the origin of the wood, Marco adds: ‘the only local woods that are good for my instruments are walnut and spruce.’
If, generally, in classical guitar construction all the parts are processed together, his construction method allows him to separate the two parts to be shimmed. In fact, Marco first composes the body: the crowning of the soundboard, the back and the sides that are shimmed, then he composes the neck. The neck of each of his ‘Ànemoi’ guitars can be removed with a single screw thanks to the super rapid neck removal system he had patented.
The construction of the classical guitar is 90% by hand. Machines are mainly used for roughing or shaping the wood. For electric guitars, however, Marco uses a CNC machine. ‘So just a few machines would be enough to get started, the biggest step I’ve had is from a bureaucratic point of view.’
As a young craftsman, Marco suggests thinking of work not only as one’s personal passion and satisfaction but also as a source of income. ‘It’s a job that doesn’t make you rich, but all the more reason to look for economic and satisfaction compromises.’
Finally, Marco is confident and considers that the guitar will never be emulated by other instruments because it is an instrument that has so many dynamics. ‘The guitar as an instrument of expression or music in general will always be there. This craft will never die.’
Marco Montina, luthier spécialisé dans les guitares et les instruments de musique à cordes pincées
« Quand j’étais enfant, je rêvais d’être inventeur et aujourd’hui j’invente, je conçois et je fabrique des guitares, en concentrant toutes les connaissances issues de mes passions (…) J’aime concevoir et fabriquer de nouveaux instruments, j’aime toujours avoir quelque chose de nouveau à l’esprit et le construire. »
Marco Montina, jeune luthier de 24 ans, est le propriétaire de Montina Guitars, un atelier où, en plus de façonner des guitares sur mesure, il répare, restaure et personnalise différents types d’instruments de musique.
Passionné de musique, de photographie et de vélo, il fabrique des guitares électriques dans son garage et des vélos pendant son temps libre depuis son adolescence. Son objectif était de pouvoir un jour appliquer ses connaissances et son expérience en matière de bicyclettes, de meubles et de skis au monde de la lutherie. C’est ainsi qu’après avoir obtenu son diplôme à la Civica Scuola di Liuteria de Milan, il a ouvert son atelier à Udine.
Au cours d’un entretien, Marco nous a expliqué les principales étapes de la fabrication d’un instrument, en soulignant l’importance du design, le choix d’essences de bois favorisant une bonne résonance (épicéa, cèdre, palissandre, ébène, etc.) et, enfin, l’importance du montage final de l’instrument.
« Lors du choix du bois, trois paramètres doivent être pris en compte pour la propagation des ondes sonores : le poids du matériau, la densité et la rigidité longitudinale et transversale du matériau. Il est très important d’avoir un poids faible, une rigidité élevée et une densité très faible ».
Marco souligne que le bois utilisé dans la fabrication des violons doit être certifié pour pouvoir être exporté à l’étranger, car il s’agit de bois d’origine protégée : « Les clients exigent une certification au cas où l’instrument devrait être exporté ». En ce qui concerne l’origine du bois, Marco ajoute : « les seuls bois locaux qui conviennent à mes instruments sont le noyer et l’épicéa ».
Si, en général, dans la construction d’une guitare classique, toutes les pièces sont traitées ensemble, sa méthode de construction lui permet de séparer les deux parties à caler. En effet, Marco compose d’abord le corps : le couronnement de la table d’harmonie, le dos et les côtés qui sont calés, puis il compose le manche. Le manche de chacune de ses guitares « Ànemoi » peut être démonté avec une seule vis grâce au système de démontage super rapide du manche qu’il a breveté.
La construction de la guitare classique se fait à 90% à la main. Les machines sont principalement utilisées pour dégrossir ou façonner le bois. Pour les guitares électriques, Marco utilise une machine à commande numérique. « Quelques machines suffiraient donc pour commencer, le plus grand pas que j’ai eu à franchir a été fait du point de vue de la bureaucratie».
En tant que jeune artisan, Marco suggère de considérer le travail non seulement comme une passion et une satisfaction personnelles, mais aussi comme une source de revenus. « C’est un travail qui ne rend pas riche, mais c’est une raison de plus pour chercher des compromis économiques et de satisfaction».
Enfin, Marco est confiant et considère que la guitare ne sera jamais imitée par d’autres instruments parce que c’est un instrument qui a tellement de dynamiques. «La guitare en tant qu’instrument d’expression ou de musique en général sera toujours là. Ce métier ne mourra jamais».
Marco Montina, luthier especializado en guitarras e instrumentos musicales de cuerda pulsada
«Cuando era niño soñaba con ser inventor y hoy invento, diseño y fabrico guitarras, concentrando todos los conocimientos que surgen de mis pasiones (…) Me encanta diseñar y fabricar instrumentos nuevos, siempre me gusta tener algo nuevo en mente y construirlo. »
Marco Montina, un joven luthier de 24 años, es el propietario de Montina Guitars, un taller donde, además de dar forma a guitarras a medida, repara, restaura y personaliza distintos tipos de instrumentos musicales.
Apasionado de la música, la fotografía y las bicicletas, lleva construyendo guitarras eléctricas en su garaje y bicicletas en su tiempo libre desde que era adolescente. Su objetivo era poder aplicar algún día sus conocimientos y experiencia en bicicletas, muebles y esquís al mundo de la construcción de violines. Así que, tras graduarse en la Civica Scuola di Liuteria de Milán, abrió su taller en Udine.
Durante una entrevista, Marco nos explicó las principales etapas del proceso de fabricación de instrumentos, haciendo hincapié en la importancia del diseño, la elección de tipos de madera que favorezcan una buena resonancia (abeto, cedro, palisandro, ébano, etc.) y, por último, la importancia de la puesta a punto final del instrumento.
«A la hora de elegir la madera, hay que tener en cuenta tres parámetros para la propagación de las ondas sonoras: el peso del material, la densidad y la rigidez longitudinal transversal del material. Es muy importante tener un peso bajo con una rigidez alta y una densidad muy baja».
Marco señala que la madera utilizada en la fabricación de violines requiere una certificación para poder exportarla al extranjero porque es madera de origen protegido: «Los clientes exigen una certificación en caso de que el instrumento tenga que salir al extranjero.» Hablando del origen de la madera, Marco añade: «las únicas maderas locales que son buenas para mis instrumentos son el nogal y el abeto».
Si, por lo general, en la construcción de guitarras clásicas todas las piezas se procesan juntas, su método de construcción le permite separar las dos partes para calzarlas. De hecho, Marco compone primero el cuerpo: la coronación de la caja de resonancia, el fondo y los aros que se calzan, y después compone el mástil. El mástil de cada una de sus guitarras «Ànemoi» puede desmontarse con un solo tornillo gracias al sistema de desmontaje superrápido del mástil que ha patentado.
La construcción de la guitarra clásica es manual en un 90%. Las máquinas se utilizan principalmente para desbastar o dar forma a la madera. Para las guitarras eléctricas, sin embargo, Marco utiliza una máquina CNC. «Así que unas pocas máquinas bastarían para empezar, el mayor paso que he tenido es desde el punto de vista burocrático».
Como joven artesano, Marco sugiere pensar en el trabajo no sólo como pasión y satisfacción personal, sino también como fuente de ingresos. «Es un trabajo que no te hace rico, pero razón de más para buscar compromisos económicos y de satisfacción».
Por último, Marco confía y considera que la guitarra nunca será emulada por otros instrumentos porque es un instrumento que tiene muchas dinámicas. «La guitarra como instrumento de expresión o de música en general siempre estará ahí. Este oficio nunca morirá».
Marco Montina, liutaio specializzato in chitarre & strumenti musicali a pizzico
“ Da piccolo sognavo di fare l’inventore e oggi invento, progetto e realizzo chitarre, concentrando tutte le conoscenze che arrivano dalle mie passioni (…) Amo ideare e realizzare nuovi strumenti, mi piace avere sempre qualcosa di nuovo in mente e costruirlo. ”
Marco Montina, giovane liutaio di 24 anni, è il titolare di Montina Guitars, un laboratorio dove, oltre a dare forma a chitarre su misura, ripara, restaura e personalizza diversi tipi di strumenti musicali.
Appassionato di musica, fotografia e biciclette, fin da adolescente si è dedicato alla costruzione di chitarre elettriche in garage e di biciclette nel suo tempo libero. Il suo obiettivo era poter un giorno applicare la sua conoscenza ed esperienza sulle biciclette, sul mondo del mobile e degli sci al mondo della liuteria. Così, dopo essersi diplomato alla Civica Scuola di Liuteria di Milano, ha aperto il suo laboratorio a Udine.
Durante un’intervista, Marco ci ha spiegato le fasi principali del processo di costruzione degli strumenti mettendo l’accento sull’importanza della progettazione, sulla scelta di tipi di legno che favoriscono una buona risonanza (abete rosso, cedro, palissandro, ebano, etc…) e infine, sull’importanza della realizzazione dell’assetto finale dello strumento.
“ Per la scelta del legno bisogna prendere in conto tre parametri per la propagazione dell’onda sonora: il peso del materiale, la densità e la rigidezza longitudinale trasversale del materiale. È importantissimo avere un peso ridotto con una rigidità alta e una densità bassissima.”
Marco sottolinea che i legni usati in liuteria necessitano di certificazioni per poter essere esportati all’estero in quanto si tratta di legna di origine protetta: “I clienti richiedono la certificazione nel caso in cui lo strumento debba andare all’estero.” Parlando della provenienza del legno, Marco aggiunge: “gli unici legni locali che vanno bene per i miei strumenti sono il noce e l’abete rosso.”
Se, generalmente, nella costruzione della chitarra classica tutte le parti vengono elaborate insieme, il suo metodo di costruzione gli permette di separare le due parti da spessorare. Infatti, Marco compone prima la cassa: la bombatura della tavola armonica, il fondo e le fasce che vengono spessorate, poi compone il manico. Il manico di ogni sua chitarra “Ànemoi” può essere rimosso con una sola vite grazie al super rapid neck removal system che ha fatto brevettare.
La costruzione della chitarra classica è 90% a mano. Le macchine vengono principalmente usate per fare le sgrossature o per dare la forma al legno. Per le chitarre elettriche, invece, Marco usa una macchina a controllo numerico. “Quindi per iniziare basterebbero pochi macchinari, il gradino più importante che ho avuto è dal punto di vista burocratico.”
Da giovane artigiano, Marco suggerisce di pensare al lavoro non solo come la propria passione e soddisfazione personale ma anche come fonte di guadagno. “E un lavoro che non ti rende ricco ma, a maggior ragione, bisogna cercare compromessi economici e di soddisfazione”.
Infine, Marco è fiducioso e considera che la chitarra non verrà mai emulata con altri strumenti perché è uno strumento che ha talmente tanta dinamica. “La chitarra come strumento di espressione o comunque la musica in generale ci sarà sempre. Questo mestiere non morirà mai.”